Bruxelles, printemps noir
Une ville. Des hommes et des femmes. Et soudain des
bombes qui explosent, fracassant des vies, meurtrissant les habitudes et les certitudes,
esquintant les constructions personnelles et les édifices
sociaux, mettant à nu les contradictions cachées, révélant des faiblesses là où
on attendait la force et des forces là où on ne les supposait pas, mettant en
doute et en débat.
En dix-huit séquences mettant en scène plus de quatre-vingt
personnages confiés à une vingtaine d’actrices et d’acteurs, Bruxelles,
printemps noir, s’intéresse à l’après de la bombe, aux éclats
fragmentés qu’elle dépose au creux de
nos intimités, de nos émotions, de nos comportements et de nos convictions.
Aux antipodes de la pièce d’actualité et dans
une écriture où comique et tragique font bon ménage, Bruxelles, printemps noir,
interroge les bruits de notre temps, avec pour boussole l’inventivité
poétique du théâtre.