Le petit chaperon rouge de la rue Pigalle

Florence Hebbelynck | Stéphane Arcas

Petite salle - 21.09 > 09.10.21 - 1h30

réserver une place

Cathy, prostituée de la rue Pigalle, a longtemps dompté le loup risquant le coup de patte ou de croc. Sa vie comme un mystère fait l’objet d’une enquête aussi touchante qu’inattendue.

Cathy, een prostituee uit de rue Pigalle, heeft de wolf lang getemd met het risico van een klauw trap of een slagtandbeet. Haar leven als een mysterie is het onderwerp van een even ontroerend als onverwacht onderzoek.

Cathy – a prostitute on Rue Pigalle – has subdued the wolf for a long time, risking bites and scratches. Her life, just like a mystery, will be the subject of an investigation as touching as it is unexpected.

Après avoir rencontré le loup trop jeune, Cathy tombe dans la prostitution. Vêtue de son manteau rouge, elle arpentera, soixante ans durant, le trottoir de la rue Pigalle où Florence Hebbelynck la croise et découvre son histoire. En se racontant, Cathy se sublime chaque fois selon son interlocuteur, devient actrice de sa vie, se construit dominante plutôt que dominée, sa voix profonde et son élégance laissant dans leurs sillages, mensonges et silences. Et c’est au travers des mots de Cathy repris sur un magnétophone, de l’incarnation des souvenirs et des allers-retours entre les existences d’une prostituée et d’une actrice, qu’émerge le projet d’un spectacle.

Le petit chaperon rouge de la rue Pigalle, c’est le récit d’une quête et d’une enquête qui recoupe témoignages, histoires, fantasmes et contradictions gravitant autour d’une femme qui tutoie, qui tient tête au « loup des villes » qu’elle apprivoise et utilise pour vivre comme bon lui semble. Et si les regards dissonants portés sur Cathy et sa profession donnent à son histoire le goût du vertige, son trajet – la violence, les injustices et les conquêtes qui le jalonnent – marque le spectateur pris au dépourvu d’une empreinte aussi écarlate que son manteau.

Distribution | Cast

TEXTE Florence Hebbelynck • JEU Florence Hebbelynck, Nicolas Luçon • SCÉNOGRAPHIE & COSTUMES Stéphane Arcas • LUMIÈRES Xavier Lauwers • CRÉATION MUSICALE Steph Van Uytvanck • SON Marc Doutrepont • MOUVEMENT Maéva Lambert • DRAMATURGIE Fabrice Dupuy • RÉGIE GÉNÉRALE Cristian Gutierrez Silva • MISE EN SCÈNE Stéphane Arcas

UN SPECTACLE de la Cie LE FAUCON ROUGE

COPRODUCTION Théâtre des Martyrs, L’Affabulerie
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture, Service général des Arts de la scène, Service Théâtre, de l’Adami, d’Arsenic 2 et de Les champs des Possibles.

Revue de presse

« Ce qui rend la pièce passionnante, c’est la façon dont on capte des bouts de vie à travers ce qu’en ont glané d’autres, présences éphémères auprès de l’étoile filante. (…) Des regards kaléidoscopiques formidablement restitués sur scène par Florence Hebbelynck et Nicolas Luçon. (…) Jamais donneuse de leçons, la pièce dessine avant tout le portrait d’une femme qui a trouvé, comme elle pouvait, les moyens de survivre. » Catherine Makereel, Le Soir, 04.10.2021

« Dans un écrin de douceur, d’écoute et d’émotion, Florence Hebbelynck raconte l’histoire de Cathy, une prostituée qui a fait le trottoir pendant soixante ans. Avec Nicolas Luçon, ils incarnent tour à tour les personnes qui ont croisé le chemin de ce personnage extraordinaire. » Louise Renard, Theatron, 23.09.2021

« Avec Le petit chaperon rouge de la rue Pigalle, le Théâtre des Martyrs propose un spectacle intimiste et confidentiel. Entre drame et poésie, la thématique de la prostitution se détache des clichés pour laisser place au travail de remémoration et au récit de vie. Souvent touchant, drôle par instant, toujours intrigant, on cherche à découvrir qui fut cette femme mystérieuse, une femme croisée par tant de gens sans que personne ne la connaisse vraiment. » Jean-Jacques Goffinon, Point Culture, 22.09.2021

« Un spectacle qui pose beaucoup de questions, qui fait réfléchir en racontant une histoire que l’on ne voudrait pas arrêter d’écouter. À ne pas rater ! » Elisa De Angelis, Le Suricate Magazine, 26.09.2021