PHÈDRE
Le voici. Vers mon coeur tout mon sang se retire. J’oublie, en le voyant, ce que je viens lui dire.
Prendre "Phèdre", cette histoire qu’on voyait si éloignée. Visiter la langue de Racine et le jansénisme qui la travaille.
Regarder Phèdre comme une histoire de jeune gens furieux dansant sur un volcan, où la rythmique des alexandrins se laisse gagner par le flow du hip-hop, juxtaposant, aux rivages de la Grèce antique, les arts urbains des banlieues de nos grandes villes. Voir en Phèdre, une jeune femme mariée trop jeune au roi Thésée et tourmentée par un amour interdit, qui se rêve comme veuve et libre.
Retrouver au présent la beauté de la langue racinienne, l’âpreté de sa ferveur, la brutalité de ses émotions.
Tels sont les desseins de Pauline d’Ollone dont nous avions déjà programmé le splendide Reflets d’un banquetd’après Platon.
Détails
TEXTE Jean Racine | JEU Habib Ben Tanfous, Leila Chaarani, Eric Domeneghetty, Liesbeth Kiebooms, Nelly Latour, Gaëtan Lejeune, Iliass Mjouti, Catherine Salée | DRAMATURGIE, SCÉNOGRAPHIE & COLLABORATION ARTISTIQUE Pierange Buondelmonte, Guillaume Toussaint Fromentin | LUMIÈRES Renaud Ceulemans | COSTUMES Gaëlle Marras | CRÉATION MUSICALE Gabriel Govea Ramos | RÉGIE GÉNÉRALE Gaël Genette | ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Lorena Spindler | CHORÉGRAPHIE Karine Ponties | MISE EN SCÈNE Pauline d’Ollone