Un 24 février, à l’aube

9 femmes ukrainiennes parlent de leur maison et de leur parcours

Un 24 février, à l’aube… parle de gens ordinaires qui ne sont pas prêts pour la guerre.
Le thème principal, c’est le 23 février. Le jour où l’inquiétude était dans l’air, mais où les gens refusaient de croire à la possibilité d’une vraie guerre. Chacun s’adonnait à ses activités quotidiennes : emmener les enfants à l’école, poster le chat sur Instagram, préparer un rendez-vous avec un ex…
Ce n’était qu’un mercredi ordinaire, un jour comme les autres…
Personne n’est prêt pour la guerre.
Personne n’est prêt à quitter sa maison, quitter ses parents et s’enfuir.
Personne.

Le projet « Un 24 février, à l’aube » est le fruit de la collaboration de neuf femmes ukrainiennes réfugiées en Belgique depuis quelques mois :
Yuliia Barbanova, 38 ans, artiste, Odessa
Yuliia Bohuslavskaya, 21 ans, comédienne, Odessa
Tetiana Gubina, 48 ans, artiste, Kyiv
Olha Kushnir, 30 ans, policière criminologue, Kryvyi Rih
Anne Kozachenko, 21 ans, chanteuse, Kyiv
Viktoriia Prudnyk, 26 ans, danseuse, chorégraphe, Bila Tserkva
Anastasia Varvarina, 39 ans, photographe, Odessa
Dariia Zahorodnia, 20 ans, productrice, Kyiv
Et d’une comédienne tatare résidente en Belgique depuis cinq ans, Regina, qui souhaitait contribuer à l’accueil de ces femmes à Bruxelles.

Elles se sont rencontrées dans le cadre d’ateliers théâtraux. Convaincues par l’intérêt et la richesse de leurs propos, elles ont décidé de créer un spectacle à partir du travail réalisé durant ces ateliers.

Ce spectacle verbatim a une visée documentaire et reprend les témoignages de la vie de ces femmes et de leurs expériences de ces derniers mois ainsi que des chants issus de la culture populaire ukrainienne. Il sera joué en ukrainien et traduit simultanément en français.