L'empreinte du vertige

« Sa grosse main de plâtre glisse sur mon corps. Il sculpte ma vie et la fige. »

Entre conte et road trip, le texte d’Angèle Baux Godard, trace à vif dans l’intime. En donnant la parole à Elisa, l’autrice et comédienne s’empare délicatement d’un récit du corps. À coups de flash-backs, elle nous fait vivre une histoire, de la blessure à la résilience. Une panthère croise la route d’une jeune femme, l’animal blessé gît sous les roues de sa voiture. Le choc plonge Elisa dans ses souvenirs, ceux d’autres déflagrations, où le corps s’est muré. Il ne lui est plus possible de rentrer chez elle où on l’attend pour fêter l’anniversaire de sa fille. Tant le trouble est présent, il faut qu’elle prenne la route, non pas pour s’échapper, mais pour raconter ce qui longtemps a occupé sa chair et la coupait, en partie, du monde. Enfance, adolescence, médecin, compagnon : ces souvenirs, ces voix cheminent à travers les tabous de la sexualité féminine et d’une pathologie souvent tue par ignorance - le vaginisme, parce que les mots n’arrivent ni à être dits, ni à être écoutés et parce qu’encore la sexualité est emprisonnée dans des clichés.

Entre musique et parole, L’empreinte du vertige, c’est l’histoire d’une résilience possible, d’un sursaut de vie. 

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>> Vidéo : "Dans les coulisses de la création"

L'empreinte du vertige

Saison 2018-19